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Nicolas Fraissinet chante La corrida, reprise de Francis Cabrel, en défense du monde animal. Un titre qui donne des frissons ! Dans un monde saturé d’images et de bruits, cette version de La corrida agit comme une pause, un instant de lucidité face à l’absurde. Elle rappelle que la chanson peut encore être un geste politique, poétique et profondément humain. Et qu’il suffit parfois d’un piano, d’une voix, et d’un texte fort pour ouvrir les yeux.
Pianiste et auteur-compositeur franco-suisse, Nicolas Fraissinet a sorti il y a quelques mois l'album de chanson Joie Sauvage dédié à la défense du monde animal et de l'écologie. Il est connu pour sa sensibilité à fleur de peau, son engagement discret mais profond, et son goût pour une chanson poétique, à la croisée de la narration et du manifeste. Dans sa version de La Corrida, il dépouille le morceau de tout ornement superflu. Le piano seul, presque nu, dialogue avec sa voix claire et tremblante, comme si chaque mot était arraché, non joué.
Là où Francis Cabrel faisait du taureau une figure digne et indignée, Nicolas Fraissinet en fait une créature vulnérable, presque humaine, livrée à l’incompréhension d’un monde qui célèbre la souffrance comme un spectacle. On n’est plus dans l’arène, mais dans la conscience : celle de l’animal, mais aussi celle du chanteur, qui semble porter ce texte comme un fardeau personnel.
Nicolas Fraissinet - La corrida
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